Dénomination de l’édifice : Logis Titre courant : Fief de la Thioire
Archives départementales 49 – Juigné-sur-Loire
Orthographié différemment suivant les siècles, on rencontre “la Thiouere” dès 1547 dans un jugement contre Étienne Fouacier (1). En 1587, Jean de Chateaubriand, seigneur de Saint-Jean-des-Mauvrets, y fait construire un relais de chasse (lieu de repos et de convivialité).
En 1606, la Thioire devient une métairie, elle passe donc du côté loisir à une destination agricole. Il faudra attendre le premier quart du 18e pour que la famille Boucault y devienne propriétaire grâce à des héritages par les femmes : Françoise, Brigidde, Henriette, Loïde et Marie Louise. A l’occasion de ces héritages une mise sous scellés fut ordonnée en 1765 pour éviter une appropriation illicite d’un des membres de la famille (3).
A la Révolution, les biens religieux et de la noblesse furent saisis vendus en tant que bien nationaux afin de financer la Révolution (4).
Sorti du giron de la famille Boucault au début du XXe siècle, le Fief de la Thioire a été entièrement restauré par la famille Daviau, retrouvant ainsi sa vocation de lieu de loisirs en devenant un espace dédié aux réceptions. Depuis, il s’est enrichi d’un complexe hôtelier baptisé Loire & Sens.
Entrée du Fief – Photo CEPAJE 2024
Archives Départementales 49 – E 727
Archives Départementales 49 – E 733
Archives Départementales 49 – 1 B 330
Archives Départementales 49
AD 49 – Matrices – Juigné-sur-Loire
Fief de la Thioire, cour intérieure – Photo CEPAJE 2024
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